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Compte rendu du la course de Carole aout 2005 |
A la demande d'Adolfo, je venais remplacer Christophe pas
disponible
pour les 300 miles de Carole.
Vendredi, je vais aider des petits camarades qui roulent en essais
libres. L'Aprilia n'arrivera que vers 23 heures sur le circuit. Cool ça
permettra de reprendre contact avec la moto pendant les qualifs! Mais
bon cette année, il y a deux séances par pilote...
Samedi matin c'est moi qui commence à 8h30. Du coup je serai à
7 heures
sur le circuit. Chose dite chose faite, lever 6 heures, sur le circuit
à 7. Grand bol de thé préparé par Lolo parce
qu'il faisait bien frais
sur la moto pour venir.
Le noyau dur de l'équipe est présent et l'ambiance toujours
aussi
sympa. La moto est chaussée en Dunlop D207 GP avec un arrière
neuf qui
fera les qualifs et la course et un avant qui a déjà bien
vu la piste.
On se motive, enfilage de l'habit de lumière, prégrille
et c'est parti.
Les Dunlop froids, l'Aprilia n'aime pas trop et pendant deux tours on
a
l'impression qu'elle est crevée. Mais bon ça chauffe et
malgré un frein
avant pas terrible on enregistre un 1'12. Dommage j'avais en vue une
seconde de moins. On verra pour la deuxième séance et puis
Didier va
sans doute faire mieux. Finalement aucun de nous deux ne fera mieux et
nous sommes en finale B en dix-huitième position. Didier m'a
"gentiment" laisser prendre le départ et nous tablons
sur des relais
d'une heure.
Dimanche matin 8h30, un pneu neuf à l'avant, des plaquettes neuves
à
l'avant aussi, je suis sur la grille pour les deux tours de chauffe.
Gros gaz et gros freins (les plaquettes sont rodées) sur le droit,
extrême prudence sur l'angle. Allez, on se remet en grille. Drapeau
rouge qui s'écarte, feux verts. Je ne les ai pas vu c'est juste
en
voyant les autres démarrer que je m'y colle. Ca bagarre sévère
pendant
les 4/5 premiers tours. Ne pas perdre de places, essayer d'en prendre,
sans trop demander aux pneus. Ca rentre, on se bagarre sévèrement.
en
revanche, les freins ce n'est toujours pas ça : la poignée
est
spongieuse et elle va deux ou trois toucher le guidon...Pas terrible,
du coup je pompe avant chaque freinage au bout des lignes droites en
faisant une petite prière pour qu'il y ait du répondant...
>>> 'ai aussi faillit m'en mettre une belle: on était
quatre en bagarre
>>> dans la parabolique avec devant moi une Aprilia Factory.
Je me dis
>>> que si lui ça tient moi aussi et du coup j'en remets
un peu encore
>>> plein angle à la sortie, avec le slider qui frotte
et naturellement
>>> l'arrière part en glisse, mais pas un petit truc,
je ne coupe pas,
>>> pas forcément par réflexe, mais je ne coupe
pas, la moto me vire des
>>> deux cale-pieds, je ne lâche pas le guidon mais vais
carrément taper
>>> le tableau de bord avec le casque...Je me dis en un centième
de
>>> seconde: ça y est t'es par terre et la course est
finie, dommage! Et
>>> puis, comme je n'ai pas lâché le guidon, je
retombe sur la selle
>>> sans m'écraser les burnes sur le réservoir
mais de peu. Je ne suis
>>> pas dans l'herbe, la moto est toujours sur ses roues et moi
dessus,
>>> je remets les pieds sur les cale-pieds et ...gaz. Ca s'est
passé
>>> tellement vite que je n'ai même pas eu le temps d'avoir
peur. Je
>>> remercie mentalement St Christophe de ne pas m'avoir lâché
dans ces
>>> circonstances particulières et je continue.
>>> Mais je m'éclate et quand je passe le
guidon à Didier, nous sommes
>>> remontés à la cinquième place (13 places
en une heure, on va finir
>>> au-dessus du podium!). J'ai même réussi un 1'10
à mon 36 éme tour.
>>> finalement ça sert de pas avoir de freins!
Didier roule bien aussi et nous sommes huitième à la deuxième
heure de
course. Je reprends le guidon et me remet au boulot, même si la
fatigue
se fait un peu sentir, je me fais vraiment plaisir, malgré les
freins
limite, j'arrive à en passer un paquet à Golf et à
Hôtel. Sur la fin je
guette le panneau qui m'annonce que je rentre, je commence à fatiguer
et profite lâchement du réservoir pour m'y appuyer dans le
sinueux et
dans la parabolique. Ca y est les deux flèches. Dans deux tours
je
rentre!
Je passe le guidon à Didier et apprends que nous avons repris la
quatrième place. Alain m'a fait rouler une heure dix! Je comprends
mieux la fatigue...
Didier tient le rythme mais la fatigue se fait sentir, on repasse à
la
sixième place, mais il a l'air de pouvoir la tenir sans problèmes
jusqu'à la fin. Sauf qu'à 15 minutes de l'arrivée
un autre concurrent
manque de quelques centimètres de le sortir au freinage d'Hôtel.
Du
coup ça le déconcentre totalement et le concurrent qui nous
suivait en
profite lâchement pour nous passer et terminer avec 21 secondes
d'avance.
On finit 7 éme au général et 3 éme des 4 soupapes.
Malheureusement,
alors qu'il y a en plus du classement scratch un classement deux
soupapes, il n'y en a pas pour les quatre soupapes!
Il n'empêche que si on avait eu des freins...
Une fois encore, l'équipe a fonctionné parfaitement, dans
la
décontraction, la joie de vivre et la bonne humeur, sans se prendre
pour
des champions du monde mais en se faisant extrêmement plaisir.
Qu'ils soient tous ici remerciés pour leur gentillesse, leur amitié,
leur joie de vivre qui fait que nous passons de si bons moments.
Après Dijon, voilà Carole et la moto est à l'arrivée,
même si le moteur
semble renacler...
Nicolas, "chauffeur de bus" sur la 38 et non 37 cette fois-ci!
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